La genèse
En ce temps là, le quartier avait terminé sa période de gestation mais tout n’était pas en place ; des travaux, des aménagements se poursuivaient notamment concernant la dernière tranche de construction. Mais en ce temps là, les habitants des Béalières avaient déjà une vie sociale importante tournant autour de l’union de quartier, ses commissions et ses manifestations festives.

Et un matin (ou un après-midi) de 1987 est apparu dans les boites aux lettres un petit document, le numéro 0 du Journal mensuel des Béalières. Aucune équipe rédactionnelle n’est mentionnée et le contenu s’avère très succinct, 3 pages tapées à la machine. Un dessin sur la page de couverture et un bref éditorial annoncent l’heureux évènement, sollicitant la participation des habitants.
Quelques infos, quelques annonces et une question : « Qui trouvera un titre approprié à la revue naissante ? ». La réponse est apportée le mois suivant ; ce sera le Béalien.
La rubrique courrier des lecteurs est lancée et il est surtout question du carnaval 1987. Le sommaire est fixé : l’éditorial, les petites annonces, les infos du quartier et la tribune libre. Dès le numéro 2 les lecteurs s’expriment : les chicanes installées pour ralentir les voitures ne préoccupent guère certains conducteurs. Le journal annonce également la création du nouveau sigle UHQB comportant 4 rectangles (représentant les Béalières 1, 2,3,4), tandis que le demi-cercle évoque un lieu central, la place des Tuileaux.
A cette période, la diffusion est de 800 exemplaires. Le Béalien veut refléter la vie des habitants du quartier. L’équipe de rédaction est alors composée de quatre bénévoles qui font une large place aux responsables d’activités (anglais, danse, karaté, gym enfant, couture, aérobic, yoga, photos) et aux commissions dont le Comité des fêtes. Petit à petit le journal structure ses rubriques, augmente sa pagination et son audience.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, l’équipe de rédaction est composée d’une dizaine de « permanents », sous la conduite de Claude Bouchet, auxquelles s’ajoutent les équipes de la Bibliothèque, des écoles maternelle et élémentaire, des Ouistis, du LGM, du Repair Café et d’autres personnes, en fonction de l’actualité. D’un numéro par mois, nous sommes maintenant à 3 numéros par an, d’une vingtaine de pages, en novembre, en mars et en juin.
Tout le monde peut faire une proposition d’article sur la vie du quartier, il suffit de nous contacter.
La diffusion actuelle est de 1600 exemplaires, distribués gratuitement dans les boîtes à lettres, et englobe le quartier « historique » et les nouveaux logements sur Inovallée.
La version « numérique » est envoyée par courriel à toute personne en faisant la demande à uhqbcontact@gmail.com.